INDEXIA (ex-SFAM) : L’UFC-Que Choisir à vos côtés dans le procès à venir
Après avoir lancé l’alerte, dès 2018, en déposantplainte contre la société SFAM pour pratiques commerciales trompeuses, l’UFC-Que Choisir, face à la résurgence de pratiques similaires, se constitue partie civile dans le nouveau procès à venir devant le Tribunal correctionnel de Paris et accompagne dès aujourd’hui les consommateurs victimes dans leurs démarches.
5 sociétés poursuivies, des milliers de victimes
En 2018, l’UFC-Que Choisir avait tiré la sonnette d’alarme en déposant plainte contre la SFAM qui organisait un discours commercial trompeur amenant les consommateurs à souscrire un contrat d’assurance lié à divers produits, notamment multimédia ou téléphonie, sans qu’ils ne l’aient compris. Ce dossier avait été clôturé par une transaction conclue entre la SFAM et la DGCCRF et le paiement d’une amende de 10 millions d’euros.
En 2022, la SFAM revient sur le devant de la scène avec de nouvelles pratiques controversées. Forte de son expérience, la SFAM (devenue INDEXIA) a développé une nouvelle stratégie. Ce n’est plus ici une seule société – la SFAM – qui organise des pratiques douteuses, mais bien 5 sociétés du groupe INDEXIA (SFAM, FORIOU, HUBSIDE, CYRANA et SERENA) qui sont poursuivies.
Enquête de l’UFC-Que Choisir sur les aliments traditionnels : Le Nutri-Score, meilleure illustration de la qualité nutritionnelle de notre patrimoine culinaire !
Alors que la Commission européenne doit choisir d’ici la fin de l’année le format de l’étiquetage nutritionnel obligatoire des produits alimentaires, le lobby des industriels agite le spectre de la stigmatisation des produits traditionnels par le Nutri-Score. Pour démystifier cette posture, l’UFC-Que Choisir rend publique aujourd’hui une enquête menée sur 588 produits transmis par ses associations locales qui démontre que près des deux tiers des produits alimentaires du terroir obtiennent de bonnes notes avec le Nutri-Score. Afin que les consommateurs puissent systématiquement bénéficier de cet outil fiable pour équilibrer leur alimentation, l’Association transmet les résultats de son enquête à la Commission européenne et l’exhorte à faire fi des arguments fallacieux des industriels en rendant le Nutri-Score obligatoire partout en Europe.
L’enquête de l’UFC-Choisir contredit l’argument infondé des industriels
Face à l’augmentation préoccupante du surpoids et de l’obésité (1), leurs conséquences délétères sur la santé et l’inaction des États membres tout récemment dénoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (2), les autorités européennes ont prévu d’imposer en face avant des produits alimentaires un étiquetage nutritionnel dont le format devra être défini d’ici fin 2022. Dans ce cadre, il serait logique de choisir le Nutri-Score, un affichage simple et rigoureux, plébiscité tant par les scientifiques (3) que par les consommateurs (4), et déjà adopté en France ainsi que dans cinq autres pays de l’Union.
Bien décidés à masquer la faible, voire la mauvaise qualité nutritionnelle de leurs produits et refusant toute amélioration de leurs recettes, certains industriels s’activent pour tenter de décrédibiliser le Nutri-Score. Leurs lobbyistes, instrumentalisant le « capital sympathie » dont bénéficie le patrimoine alimentaire européen, prétendent que son calcul serait erroné car il donnerait systématiquement de mauvaises notes aux produits traditionnels en citant notamment le roquefort, le jambon de Parme, ou encore l’huile d’olive.
Souhaitant faire toute la lumière sur cet argument spécieux, les associations locales de l’UFC-Que Choisir ont recueilli un échantillon de 588 références de produits, représentant 310 aliments (5) typiques de leurs régions, afin d’en calculer le Nutri-Score. Les résultats montrent que loin d’être systématiquement mal notés, nos produits traditionnels se répartissent au contraire sur toutes les classes du Nutri-Score.
Électricité : L’UFC-Que Choisir défend devant le Conseil d’État le droit à un prix raisonnable
Pour contenir la hausse des factures d’électricité, le gouvernement a mis en place une mesure de régulation du marché permettant de faire davantage bénéficier les consommateurs de la compétitivité du parc nucléaire français. Alors que cette mesure salutaire est attaquée par plusieurs organisations syndicales d’EDF devant le Conseil d’État, l’UFC-Que Choisir intervient ce jour dans la procédure en soutien du gouvernement compte tenu des effets inflationnistes qui résulteraient de son annulation. L’association demande parallèlement au président de République de prendre toutes les mesures permettant d’écarter une potentielle explosion de 47 % des factures d’électricité des consommateurs en 2023.
Une mesure gouvernementale limitant la hausse des factures d’électricité contestée par les syndicats de salariés d’EDF
Alors que la hausse du tarif réglementé de vente aux particuliers (TRV) aurait pu atteindre 35 % TTC en 2022, le gouvernement – sous l’impulsion de la société civile et de la Commission européenne – a pris plusieurs mesures pour la limiter. Parmi elles, outre la baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (passée de 22,5 €/MWh à 1 €/MWh), le gouvernement a décidé d’agir sur l’ARENH, un dispositif permettant aux concurrents d’EDF d’acheter à un prix régulé une partie de sa production nucléaire. En relevant le plafond de l’ARENH de 100 à 120 TWh, EDF doit ainsi davantage rendre accessible à ses concurrents – et par capillarité faire bénéficier à leurs clients – l’avantage compétitif du parc nucléaire par rapport aux prix sur les marchés de gros.
Magasins en circuit court : Lancement d’une carte collaborative, interactive et gratuite
Alors que les consommateurs expriment un intérêt croissant pour les achats en circuit court, l’UFC-Que Choisir, soucieuse de promouvoir une consommation plus responsable lance, en partenariat avec INRAE, une carte interactive, gratuite et collaborative des initiatives locales (https://www.quechoisir.org/carte-interactive-circuit-court-n97688/).
Plan d’Épargne Logement : Accord UFC-Que Choisir – La Banque Postale
À la suite de la procédure engagée par l’UFC-Que Choisir devant le Tribunal judiciaire de Paris au premier semestre 2021, l’UFC-Que Choisir et La Banque Postale ont trouvé un accord sur les conditions d’ouverture et de fonctionnement de ses plans épargne logement (PEL) qui met fin à la procédure engagée par l’UFC-Que Choisir.
Concrètement, cet accord prévoit, que :
− les consommateurs titulaires d’un PEL auprès de La Banque Postale ou souhaitant souscrire un PEL n’ont plus l’obligation de détenir un CCP ;
− les PEL détenus à La Banque Postale peuvent désormais être alimentés depuis un compte ouvert au nom du client dans une autre banque ;
− l’information des clients sur les obligations relatives aux versements sur les PEL (versement minimum à la souscription, versement minimum annuel, périodicité des versements, conséquences du non-respect de ces obligations) est renforcée.
Par ailleurs, les consommateurs dont le PEL a été résilié par La Banque Postale fin 2020 du fait de la non-détention d’un CCP ou de la non-souscription du service Regulys ont pu demander la réouverture de leur PEL dans des conditions identiques à celles au jour de la clôture de leur PEL, en reprenant le bénéfice de l’antériorité et sans perte financière.
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Écrit par UFC FEDE
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Crise humanitaire en Ukraine : L’UFC-Que Choisir demande la baisse rapide des tarifs des frais de transfert d’argent
Alors que la Banque mondiale s’attend à une forte augmentation des transferts d’argent vers l’Ukraine, l’UFC-Que Choisir interpelle les établissements financiers et les pouvoirs publics sur la « cherté immorale » (1) de ces envois. Saluant la décision de quelques banques européennes de renoncer à percevoir ces frais, dont le coût total dépasse le montant de l’aide humanitaire européenne allouée à l’Ukraine, l’association appelle à une baisse rapide des tarifs.
900 millions d’euros de frais de transferts d’argent vers l’Ukraine en 2020
Depuis la crise en Ukraine, les consommateurs sont nombreux à venir en aide à ses ressortissants par des dons. C’est plus particulièrement le cas de ceux qui réalisent des transferts d’argent à leurs proches qui n’ont pas encore pu fuir la guerre ou qui souhaitent rester dans leur pays.